« Le feu qui te brûlera, c'est celui auquel tu te chauffes. »
« Quand les poules de la basse-cour deviennent trop nombreuses autour du mortier et harcèlent les pileuses, celles-ci suspendent leur action. »
« Quand un homme, la corde au cou, passe près d'un homme tué, il change de démarche et rend grâce à Allah du sort que le Tout-Puissant lui a réservé. »
« Une petite colline te fait arriver à une grande. »
« La vache qui reste longtemps en place, s'éloigne avec une fléchette. »
« Si tu portes un vieillard depuis l'aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d'avoir été traîné. »
« On n'oublie pas l'arbuste derrière lequel on s'est caché quand on a tiré sur un éléphant et qu'on l'a touché. »
« Le palétuvier d'eau douce danse mal parce qu'il a de trop nombreuses racines. »
« La langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche. »
« Le gibier peut oublier les chasseurs, mais les chasseurs n'oublient pas le gibier. »
« Que personne ne se hâte de voir le jour où tous ses parents et leurs familles feront un éloge. »
« Un seul chagrin ne déchire pas le ventre en une seule fois. »
« Un veillard qui meurt, c'est comme une bibliothèque qui brûle. »
« Le jour éloigné existe mais celui qui ne viendra pas n'existe pas. »