« Il est très malaisé de parler beaucoup sans dire quelque chose de trop. »
« Il n'y aurait pas tant de malaise, s'il n'y avait pas autant d'amateurs de malaise. »
« Plus d'un déséquilibre peut-être même tout déséquilibre provient d'une vengeance qu'on a différée trop longtemps. Sachons exploser ! N'importe quel malaise est plus sain que celui que suscite une rage thésaurisée. »
« J'écris parce que j'ai dès mon enfance éprouvé le besoin de m'exprimer et que je ressens un malaise quand je ne le fais pas. »
« Savoir bien se taire est plus malaisé que bien parler. »
« Et estimoit on qu'il deviendroit si aspre en son courroux qu'il seroit bien malaisé de l'appaiser. »
« Etre femme est terriblement malaisé, puisque cela consiste surtout à avoir affaire aux hommes. »
« Il est malaisé d'imaginer à quel point, d'ordinaire, un savant se désintéresse de l'oeuvre d'un autre savant si celui-ci n'est pas un maître qui le protège ou un élève qui l'honore. »
« Il est aisé de parler, mais il est malaisé de faire. »
« Savoir bien se taire est plus malaisé que de bien parler. »
« Tout malaise individuel se ramène, en dernière instance, à un malaise cosmogonique, chacune de nos sensations expiant ce forfait de la sensation primordiale, par quoi l'être se glissa hors d'on ne sait où... »
« Quand nous aimons trop, il est malaisé de reconnaître si l'on cesse de nous aimer. »
« ... Tout malaise n'est qu'une expérience métaphysique avortée. »
« Il seroit bien malaisé de pouvoir asseuréement dire la verité de telles choses. »