« Le noir sied à son front poli. - Et par ce front le chagrin même - Est embelli. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Une famille, c'est cela : quelques personnes qui s'aiment bien et se le répètent, à chaque instant, par de petites attentions, des taquineries, une voix tendre... »
« Les rêves sont toujours des départs. »
« La profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. »
« Je connais une belle-mère qui couche avec ses lunettes pour mieux voir souffrir son gendre dans ses rêves. »
« Si j'avance, suivez-moi !Si je recule, tuez-moi !Et si je meurs, vengez-moi ! »
« Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre; nous les gâtons par nos douceurs; et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. »
« La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié. »
« Le petit chat est mort. »
« Et, dans ce vain savoir qu'on va chercher si loin, - On ne sait comme va mon pot, dont j'ai besoin. »