« A quoi bon fuir ? Oui, à quoi bon ? Puisque nul ne peut se quitter lui-même. Toute la sagesse de vivre tient là-dedans : savoir qu'il faut en sortir mais qu'on ne peut pas partir... »
« Si l'on est blessé par une flèche empoisonnée, l'important est d'abord de la retirer, ce n'est pas le moment de s'interroger d'où elle vient, qui l'a tirée, de quel poison s'agit-il. »
« En cherchant à fuir une situation qui nous fait mal, nous fuyons également ce qui nous permettrait de nous en libérer. »
« Le monde tout entier ressemblait à ce jeu de couleurs : il suffisait de retirer une mince feuille grisâtre de mauvais souvenirs et la joie éclatait. »
« De temps en temps se retirer de ce qu'on fait, et gagner quelque hauteur pour respirer et dominer. »
« Le principe des moines : se retirer du monde, pour agir sur le monde, a bien souvent été aussi le principe du génie. »
« Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant d'êtres à décevoir ? »
« Il est plus facile de se contenir que de se retirer d'une querelle. »
« Les femmes... Un rien les attire, un compliment les fait fuir. »
« Il y a plus d'élégance, quand on se retire du monde, à s'en retirer sans le blâmer. »
« Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir. »
« Rien n'est plus efficace pour faire fuir le travail que la pure incompétence. »
« La guerre est comme la fièvre typhoïde ; il faut la fuir, mais si on l'attrape, il faut lutter. »
« La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres. - Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres - D'être parmi l'écume inconnue et les cieux! »