« Sur la place taillée en mesquine pelouse - Square où tout est correct, les arbres et les fleurs - Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs - Portent, les jeudis soir, leurs bêtises jalouses. »
« Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache - Noire et froide où vers le crépuscule embaumé - Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche - Un bateau frêle comme un papillon de mai. »
« Je regrette l'Europe aux anciens parapets! »
« Mais, vrai, j'ai trop pleuré! Les Aubes sont navrantes. - Toute lune est atroce et tout soleil amer: - L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. - O que ma quille éclate! O que j'aille à la mer! »
« Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, - L'eau verte pénétra ma coque de sapin - Et des taches de vins bleus et des vomissures - Me lava, dispersant gouvernail et grappin. »
« Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises! - Echouages hideux au fond des golfes bruns - Où les serpents géants dévorés des punaises - Choient, des arbres tordus avec de noirs parfums! »