« La dérision est peut-être un rempart contre la solitude. En effet, les moqueurs veulent un public, et celui qui en est la victime est toujours seul. »
« A propos du voyage : on peut très bien retourner quelque part et, contre toute attente, se rencontrer soi-même, s'attardant encore là depuis la dernière fois. »
« Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas instruit. Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. »
« La grande question récurrente à propos de l'étranger est : est-ce que ça vaut le coup d'y aller ? »
« A tout remettre en question on devient hostile à soi-même, on se prend en dérision, on s'essouffle sur une détermination sans objet. »
« Mais il y a une mesure en toutes choses, et savoir la saisir à propos est la première des sciences. »
« La jeunesse est belle. Dérision ! Elle est belle, confiante, aventureuse. Elle est riche de tous les espoirs, de toutes les ambitions. Elle est surtout naïve. »
« Il est un silence plus calomnieux que le discours et j'ai mieux aimé quelquefois parler mal à propos que de me taire. »
« Un propos, non discutable parce qu'irréfutable, est toujours susceptible d'exercer un certain terrorisme. »
« Les trois points terminateurs me font hausser les épaules de pitié. A-t-on besoin de cela pour prouver que l'on est un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile? Comme si la clarté ne valait pas le vague, à propos de points! »
« Il n'est pas de plus grand plaisir que d'écrire, quand on a le bon destinataire : la vie, en fin de compte, n'existe que d'être solidifiée par les mots, transformée en récit plein de dérision. »
« En fin de compte tout est littérature. La vie, l'amour, la mort. Simulacre et dérision. »
« Un écrivain a pour métier la vérité. Laquelle a pour meilleure amie la liberté. L'animal par nature étant plus libre que l'humain, nul ne prête plus attention à ses propos que l'écrivain. »
« La France est le seul pays au monde où les propos visant le sexe sont plus punis par des lois spécifiques que les injures concernant la taille, le poids, la couleur de peau, l'âge ! »