« Chaque être est un absolu, aucune expérience n'est transmissible, le monde est à recréer sans cesse. »
« Pour la plupart des gens, la lecture, c'est du temps perdu. Et, chose autrement grave, du temps perdu avec ennui. »
« Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples : ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots. Aucun ne s'intéresse aux moutons. »
« Nos désirs nous cachent le visage même du mensonge que nous vivons. »
« Le principe de toute société est de se rendre justice à soi-même et aux autres. Si l'on doit aimer son prochain comme soi-même, il est au moins aussi juste de s'aimer comme son prochain. »
« Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou. »
« Il vivait de privations. Et encore pas tous les jours. »
« On parle toujours du boulevard des Filles du Calvaire, mais jamais du calvaire des filles du boulevard. »
« Je ne connais rien d'aussi immoral que les fonds secrets si ce n'est les fonds publics. »
« Il faut mettre du sucre partout, arrêtez la sucrette, vive le sucrage universel. »
« La vie contemplative est souvent misérable. Il faut agir davantage, penser moins, et ne se pas regarder vivre. »
« Le grand avantage des provinciaux, c'est qu'après avoir admiré Paris, ils peuvent le quitter. »
« Heureuse, malheureuse, qu'est-ce que cela veut dire ? Peut-être sommes-nous conduits où nous devons aller ? »
« L'importance sans mérite obtient des égards sans estime. »