Adrien Thério (15 août 1925 - 24 juillet 2003) était un écrivain québécois.
« L'amour est la chose la plus injuste du monde, il est distribué sans discernement. La plupart du temps, celui qui aimer ne reçoit rien en retour, et celui qui est aimé reste indifférent devant la passion de l'autre. »
« Un seul être suffit quand il faut tout donner. »
« Si tous les parents choisissaient les noms de leurs enfants avec soin, le monde en serait changé. Un nom, c'est la moitié de la personnalité. »
« Une promesse de femme, c'est comme une corde tendue ; ça ne tient pas longtemps. »
« Si le Christ avait pu prévoir ce qu'on lui ferait dire après son départ, il n'aurait jamais osé parler en paraboles. »
« Les femmes sont toutes pareilles. Toujours prêtes à aller au bout du monde pour un homme. »
« En amour comme en autre chose, il faut se soumettre. La passion du cœur, c'est une chose que tu peux conduire mais que tu ne peux empêcher d'être, à certains moments. »
« Les hommes sont plus forts que les dieux. Ils peuvent tout chambarder, tout détruire, tout refaire, tout recommencer, tout rassembler à leur manière, mais ils n'en sortent jamais indemnes. »
« Quoiqu'il en dise, et à son insu, l'homme garde toujours au fond de son cœur un reste de rancune envers celui qui lui a fait du mal, même s'il est bien convaincu qu'il n'en est rien. »
« Il faut avoir peu d'ambition et encore moins d'idéal pour se sentir à l'aise dans l'enseignement. »
« Le jour de pluie est un jour idéal, le seul où les parents s'ingénient à nous trouver quelque chose à faire sans y parvenir. »
« Combien faudra-t-il ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour ne plus avoir honte de nos sensations ? »
« Entrer dans l'enseignement, c'est un peu comme entrer dans l'enfer. Il est difficile d'en sortir. »
« Les étudiants. Ils discourent sur tout mais n'ont d'idées sur rien. Ils sont vides comme des urnes et ils veulent donner à boire à tout le monde. »