Charles Cros, né le 1er octobre 1842 à Fabrezan (Aude), originaire d'une famille de Lagrasse (Aude) et mort le 9 août 1888 à Paris, est un poète et inventeur français. Charles Cros possède son musée à Fabrezan.
« Et dans l'écrin du souvenir - Précieusement enfermée, - Perle que rien ne peut ternir, - Tu demeures la plus aimée. »
« Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses - Danse, aime, bleu laquais, ris d'oser des mots roses. »
« Il est loin le temps des aveux - Naïfs, des téméraires voeux! »
« La lettre jaunie où mon aïeul respectable - A mon aïeule fit des serments surannés. »
« Mais il vient des mots étouffants; - On laissera les chers enfants - Livrés à de vagues désastres. »
« Car le Beau - Que je rêve, avant le tombeau, - M'aura fait des heures sereines. »
« Vivre tranquille en sa maison, - Vertueux, ayant bien raison, - Vaut autant boire du poison. »
« Les mots morts, les nombres austères - Laissaient mes espoirs engourdis. »
« Je n'ai d'argent qu'en mes cheveux. »
« Le vin qui coule des pressoirs - Est moins traître que ces yeux noirs. »
« Le pouvoir magique à mes mains - Se dérobe encore. Aux jasmins - Les chardons ont mêlé leurs haines. »
« Sidonie a plus d'un amant - Qu'on le lui reproche ou l'en loue - Elle s'en moque également. »
« J'ai pénétré bien des mystères - Dont les humains sont ébahis: - Grimoires de tous les pays, - Etres et lois élémentaires. »
« J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple, - Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves - Et amuser les enfants - petits, petits, petits. »