Edmond Jabès, né au Caire le 16 avril 1912 et mort à Paris le 2 janvier 1991, est un écrivain et poète français.
« Aucune parole ne précède les vrais départs. »
« Le livre n'est pas. La lecture le crée, à travers des mots créés, comme le monde est lecture recommencée du monde par l'homme. »
« Je vous ai parlé de la difficulté d'être juif qui se confond avec la difficulté d'écrire, car le judaïsme et l'écriture ne sont qu'une même attente, un même espoir, une même norme. »
« A l'âge déclaré d'un juif, il faut toujours ajouter cinq mille ans. »
« Ecrire, c'est affronter un visage inconnu. »
« Entrer en soi-même, c'est découvrir la subversion. »
« Dieu est absence du livre et le livre, lent déchiffrement de son absence. »
« Il y a des limites au désespoir. Il n'y a pas de limites à l'espérance. »
« Il n'y aura jamais assez d'heures pour pour venir à bout de la mémoire. »
« L'humour a besoin du doute pour circuler. »
« Quoique tu fasses, c'est toi que tu espères sauver. C'est toi que tu perds. »
« L'aveugle garde le regard comme le muet la parole - l'un et l'autre dépositaires de l'invisible, de l'indicible... Gardiens infirmes du rien. »
« Pratiquer l'écriture, c'est pratiquer sur sa vie une ouverture par laquelle la vie se fera texte. »
« La vie n'est que la mort qui vibre. »