Georges Perros, de son vrai nom Georges Poulot, né le 23 août 1923 à Paris et mort le 24 janvier 1978 (à 54 ans) à Paris, est un écrivain français.
« Fidèle à soi-même, c'est fidèle à son futur, non à son passé. »
« Il est facile de se critiquer. Dérisoirement. C'est pourquoi il vaut mieux laisser ce plaisir aux autres. »
« L'art de la photographie offre un beau symbole. On «prend» le paysage, ou le phénomène, ou le visage. Et l'on développe. Mais ce qui a eu besoin de lumière, d'exposition, ne pourra se «rendre» que dans l'obscurité. »
« Ecrire, c'est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous. »
« Comment rendre l'autre bête sans qu'il s'en aperçoive? Aime-le. »
« Tous les mots accumulés s'écroulent comme perles d'un collier quand la combinaison tombe. »
« L'écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n'existons plus pour personne. »
« Vivre, c'est enregistrer. Ce qu'on appelle l'inspiration, ce ne sont que les moments privilégiés où la cire humaine trouve aiguille adéquate. »
« Le fait même de se montrer sans cesse aux autres avec le masque de celui que l'on voudrait être nous fait perdre l'envie d'être véritablement celui-là et de travailler à le devenir. »
« Vous m'avez mis au monde. Je ne vous en veux pas. J'y suis, j'y reste. Tout bien pesé, j'irai même jusqu'à vous remercier. C'est une expérience à tenter. Au moins une fois. Une fois, sans plus. »
« A m'écouter vivre, il me semble que (l'amour) est mon seul sujet, mon seul embarras, ma seule terreur. Et peut-être mon seul dépit. »
« On peut avoir du génie et être un imbécile. Le contraite est impossible. »
« L'espoir, c'est de ne pas souffler à autrui ce qu'on voudrait lui entendre dire. C'est aussi le désespoir. »
« Vivre, c'est enregistrer. Ce qu'on appelle l'inspiration, ce ne sont pas que les moments priviégiés où la cire humaine trouve aiguille adéquate. »