Sacha Guitry (à l'état civil Alexandre-Georges-Pierre Guitry) est un dramaturge, acteur, metteur en scène, réalisateur et scénariste français, né le 21 février 1885 à Saint-Pétersbourg (Russie) et mort le 24 juillet 1957 à Paris (7e).
« Nous avons beau dire: «Mon temps... Je perds mon temps... Je prends mon temps...» - ce possessif est dérisoire: c'est toujours lui qui nous possède. »
« On se dit au revoir quand on espère bien qu'on ne se reverra jamais, et on se revoit volontiers quand on s'est dit adieu. »
« C'est entre trente et trente et un ans que les femmes vivent les dix meilleures années de leur vie. »
« Et, si j'étais le gouvernement, comme dit ma concierge, c'est sur les signes extérieurs de feinte pauvreté, que je taxerais impitoyablement les personnes qui ne dépensent pas leurs revenus. »
« Le tango, je me demande pourquoi ça se danse debout ! »
« Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient davantage. »
« C'est la fragilité même de notre amour qui le fait si précieux! Si quelqu'un pouvait nous donner la certitude que notre amour est éternel... Peut-être cesserions-nous de nous aimer... »
« Chaque accident arrivé à autrui est un accident évité pas vous. »
« Citer les pensées des autres, c'est souvent regretter de ne pas les avoir eues soi-même et c'est en prendre un peu la responsabilité. »
« Deux femmes qui s'embrassent me feront toujours penser à deux boxeurs qui se serrent la main. »
« Elles vous ont tout un système philosophique - en vérité sommaire, et qui ne concerne que les hommes - mais qui tient parfaitement debout quand ceux-ci sont couchés. »
« Après huit ans de vie commune, elle est partie enfin. - Enfin, me voilà seul! - Je le souhaitais depuis longtemps. - Je vais donc enfin vivre seul! - Et, déjà, je me demande avec qui. »
« ... Les religions fourniront toujours, à ceux qui les cherchent, les meilleurs prétextes à des guerres civiles. »
« Ce qui les inquiète toutes - à leur propre sujet - c'est la facilité avec laquelle je me console du départ de la précédente. »