Simone Adolphine Weil est une philosophe française, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford le 24 août 1943.
« Le triomphe de l'art est de conduire à autre chose que soi. »
« Rien au monde ne peut empêcher l'homme de se sentir né pour la liberté. Jamais, quoi qu'il advienne, il nepeut accepter la servitude ; car il pense. »
« Argent, machinisme, algèbre: les trois monstres de la civilisation actuelle. »
« Dans un poème, si l'on demande pourquoi tel mot est à tel endroit, et s'il y a une réponse, ou bien le poème n'est pas de premier ordre, ou bien le lecteur n'a rien compris. »
« La création est de la part de Dieu un acte non pas d'expansion de soi, mais de retrait, de renoncement. Dieu et toutes les créatures, cela est moins que Dieu seul. »
« Le malheur contraint à reconnaître comme réel ce qu'on ne croit pas possible. »
« C'est l'harmonie du hasard et du bien. »
« Dire que le monde ne vaut rien, que cette vie ne vaut rien, et donner pour preuve le mal, est absurde, car si cela ne vaut rien, de quoi le mal prive-t-il? »
« Une très belle femme qui regarde son image au miroir peut très bien croire qu'elle est cela. Une femme laide sait qu'elle n'est pas cela. »
« Essayer de remédier aux fautes par l'attention et non par la volonté. »
« ... L'usage principal de la douleur... Est de m'apprendre que je ne suis rien. »
« Et si on conçoit la plénitude de la joie, la souffrance est encore à la joie comme la faim à la nourriture. »
« On dit souvent que la force est impuissante à dompter la pensée ; mais pour que soit vrai, il faut qu'il y ait pensée. Là où les opinions irraisonnées tiennent lieu d'idées, la force peut tout. »
« L'avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien; c'est nous qui, pour le construire, devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même. »