Simone Adolphine Weil est une philosophe française, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford le 24 août 1943.
« Nous ne possédons rien au monde - car le hasard peut tout nous ôter - sinon le pouvoir de dire je. C'est cela qu'il faut donner à Dieu, c'est-à-dire détruire. Il n'y a absolument aucun autre acte libre qui nous soit permis, sinon la destruction du je. »
« Rien n'est jamais à l'abri du destin. N'admire jamais le pouvoir, ne hais pas l'ennemi, ne méprise pas celui qui souffre. »
« L'homme voudrait être égoïste et ne peut pas. C'est le caractère le plus frappant de sa misère et la source de sa grandeur. »
« Les opprimés en révolte n'ont jamais réussi à fonder une société non oppressive. »
« Accepter le mal qu'on nous fait comme remède à celui que nous avons fait. »
« Le chrétien est un mauvais païen, converti par un mauvais juif. »
« Un homme qui serait seul dans l'univers n'aurait aucun droit, mais seulement des obligations. »
« Toute douleur qui ne détache pas est de la douleur perdue. »
« C'est un grand danger d'aimer Dieu comme un joueur aime le jeu. »
« L'enfer est du néant qui a la prétention et donne l'illusion d'être. »
« L'amour a besoin de réalité. Aimer à travers une apparence corporelle un être imaginaire, quoi de plus atroce, le jour où l'on s'en aperçoit? Bien plus atroce que la mort, car la mort n'empêche pas l'aimé d'avoir été. »
« Quand on a péché par injustice, il ne suffit pas de souffrir justement, il faut souffrir l'injustice. »
« J'ai beau mourir, l'univers continue. Cela ne me console pas si je suis autre que l'univers. Mais si l'univers est à mon âme comme un autre corps, ma mort cesse d'avoir pour moi plus d'importance que celle d'un inconnu. »
« L'amour instruit les dieux et les hommes, car nul n'apprend sans désirer apprendre. »