« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« L'amour, tout comme la mort, est une étape du voyage où on arrive tous, un jour ou l'autre. »
« Les fusils se sont transformés en apareils photographiques... On tire quand on a peur, mais, quand on est d'humeur nostalgique, on prend des photos. »
« Les pires souffrances finissent toujours par se diluer dans l'océan du temps. Et les amours mortes ont un léger parfum de ridicule qui n'arrange rien. »
« L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort, cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète. »
« Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres. Le malheur de l'un fait le malheur de tous. »
« Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint. »
« La poésie, puisée en elle-même, n'est rien d'autre qu'un moyen d'expression et de désenvoûtement de la réalité. »
« Les cicatrices psychiques laissées par le simple fait de se croire laide marquent à jamais la personnalité. »