« Rien ne stérilise tant un écrivain que la poursuite de la perfection. Pour produire, il faut se laisser aller à sa nature, s'abandonner, écouter ses voix..., éliminer la censure de l'ironie ou du bon goût... »
« La vie inspire plus d'effroi que la mort : c'est elle qui est le grand inconnu. »
« Plus rien à poursuivre, sinon la poursuite du rien. La Vérité? Une marotte d'adolescents, ou un symptôme de sénilité. »
« Puisqu'on ne se souvient que des humiliations et des défaites, à quoi donc aura servi le reste ? »
« La solitude n'apprend pas à être seul, mais le seul. »
« En vieillissant, on apprend à troquer ses terreurs contre ses ricanements. »
« Objection contre la science : ce monde ne mérite pas d'être connu. »
« La conscience est bien plus que l'écharde, elle est le poignard dans la chair. »
« Tout commentaire d'une oeuvre est mauvais ou inutile, car tout ce qui n'est pas discret est nul. »
« La confession la plus vraie est celle que nous faisons indirectement, en parlant des autres. »
« Le travail : une malédiction que l'homme a transformée en volupté. »
« Il n'est guère qu'un signe qui atteste qu'on a tout compris : pleurer sans sujet. »
« Plus les hommes s'éloignent de Dieu, plus ils avancent dans la connaissance des religions. »
« La solitude est l'aphrodisiaque de l'esprit, comme la conversation celui de l'intelligence. »