« La rêverie est le dimanche de la pensée. »
« Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent ; faire ce qui est impossible au talent, voilà le génie. »
« Respecter dans chaque homme l'homme, sinon celui qu'il est, au moins celui qu'il pourrait être, qu'il devrait être. »
« La joie intense : se recueillir et se taire. Parler, c'est disperser. »
« Ce que l'homme redoute le plus, c'est ce qui lui convient. »
« Avant de donner un conseil, il faut l'avoir fait accepter, ou mieux, l'avoir fait désirer. »
« On comprend les femmes comme la langue des oiseaux, d'intuition ou pas du tout. »
« Il y a deux degrés d'orgueil : l'un où l'on s'approuve soi-même ; l'autre où l'on ne peut s'accepter. Celui-ci est probablement le plus raffiné. »
« Il y a dix hommes en moi, suivant les temps, les lieux, l'entourage et l'occasion. »
« Quand on a faim, une citrouille vaut mieux qu'un carrosse. »
« On s'habitue peu à peu, à la beauté comme à la laideur : chacune s'affadit avec le temps ; mais on ne s'habitue jamais à la bêtise. »
« Le vrai nom du bonheur, c'est le contentement. »
« La vraie poésie est plus vraie que la science, parce qu'elle est synthétique et saisit dès l'abord ce que la combinaison de toutes les sciences pourra tout au plus atteindre une fois comme résultat. »
« Nous ne sommes jamais plus mécontents des autres que lorsque nous sommes mécontents de nous. »