« Entre le ciel et la terre, il n'y a qu'une demeure temporaire. »
« Etre vide, être nul serait tolérable si l'on n'en était pas conscient. »
« L'aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »
« Joindre les mains, c'est bien, mais les ouvrir c'est mieux. »
« Et quelle étrange chose que certains mots,C'est sans bouche ni voix, c'est sans visage,On les rencontre dans le noir, on leur prend la main,On les guide mais il fait nuit partout sur terre. »
« Faciles à voir sont les fautes d'autrui ; celles du soi sont difficiles à voir. »
« Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. »
« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« Quel que soit le nombre de saintes paroles que vous lisez, que vous prononcez, quel bien vous feront-elles si vos actes ne s'y conforment pas ? »
« N'essayez jamais d'être ce que vous n'êtes pas. »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« Celui qui, après avoir été négligent, devient vigilant, illumine la terre comme la lune émergeant des nuées. »
« L'esprit instable et dispersé, ignorant la vraie doctrine, aimant la flatterie, ne sera jamais mûr pour la sagesse. »
« Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive ? »