« Il n'y a pas d'amour malheureux : on ne possède que ce qu'on ne possède pas. Il n'y a pas d'amour heureux : ce qu'on possède, on ne le possède plus. »
« Je n'aime pas quand on doit deviner tout seul ce que peuvent bien avoir les gens. »
« Qu'est la volupté elle même, sinon un moment d'attention passionnée au corps ? »
« La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir. Toute douleur prolongée insulte à leur oubli. »
« On ne doit plus craindre les mots lorsqu'on a consenti aux choses. »
« Nous nous croyons purs tant que nous méprisons ce que nous ne désirons pas. »
« Ces jeux du hasard qu'on nomme coïncidences mais qui en fait, sont l'éclosion de quelques-uns des possibles que toute action fait apparaître dans son sillage. »
« Bien plutôt qu'anthropomorphiser l'animal, l'homme a choisi le plus souvent de sacraliser en s'animalisant. »
« Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites. »
« C'est au moment où l'on rejette tous les principes qu'il convient de se munir de scrupules. »
« La bonté est de tous les vices celui qu'on pardonne le moins. »
« On croit que, lorsqu'une chose finit, une autre recommence tout de suite. Non. Entre les deux, c'est la pagaille. »
« Ce qui nous rassure du sommeil, c'est qu'on en sort, et qu'on en sort inchangé, puisqu'une interdiction bizarre nous empêche de rapporter avec nous l'exact résidu de nos songes. »
« Il n'y a pas deux façons de quitter sa mère. »