« L'on ne voyoit plus autre chose par les boutiques des orfevres que couppes et pots d'or que l'on rompoit pour mettre à la fonte. »
« Pour arriver, il faut mettre de l'eau dans son vin, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de vin. »
« Le chagrin est une sorte de chat sauvage, de couleur grise. Son cri est plutôt triste et lugubre. Il faut se mettre à plusieurs pour en venir à bout. Car, tout seul, on arrive mal à chasser le chagrin. »
« La plus haute tâche de la tradition est de rendre au progrès la politesse qu'elle lui doit et de permettre au progrès de surgir de la tradition comme la tradition a surgi du progrès. »
« On passe tant d'heures dans la vie à remettre à plus tard ce qui doit souffrir ; on ne perd jamais à surseoir. »
« La normalité est une expérience plus extrême que ce que les gens veulent communément admettre. »
« Avec les femmes, il faut se mettre à plusieurs pour en tenir une ! Elles sont si promptes à s'échapper... »
« Plus on avance dans la vie, plus on est obligé d'admettre que le sel de l'existence est essentiellement dans le poivre qu'on y met. »
« Il faut essayer de conduire sa vie de telle façon qu'on puisse se permettre d'en être détaché. C'est le plus précieux de tous les luxes. »
« La politique ne peut plus promettre des lendemains qui chantent et repousser toujours la résolution des problèmes du quotidien. »
« Dans une administration, plus qu'ailleurs et autant que dans l'armée au moins, tu dois te soumettre au supérieur, voilà pourquoi tu as tellement tendance à faire chier l'inférieur. L'inférieur, c'est ta compensation, ton aspro, ta soupape. »
« Commettre deux fois la même erreur : c'est l'une des faiblesses que l'être humain a le plus de mal à éviter. »
« La seule différence entre un sage et un imbécile, c'est que le sage a tendance à commettre des erreurs beaucoup plus graves, parce que personne ne confie des décisions importantes à un imbécile. »
« La maladie est le plus écouté des médecins : à la bonté, au savoir on ne fait que promettre ; on obéit à la souffrance. »