« Personne n'est la victime de personne. »
« L'amour : c'est une maladie qui rend mauvais. Dès que l'on aime vraiment quelqu'un, on ne peut s'empêcher de lui nuire, même et surtout si l'on veut le rendre heureux. »
« Il est des maisons qui donnent des ordres. Elles sont plus impérieuses que le destin : au premier regard on est vaincu. On devra habiter là. »
« Que notre vie n'ait pas de valeur artistique, c'est très possible. Raison de plus pour que la littérature en ait une. »
« Le seul mauvais choix est l'absence de choix. »
« On se moque des enfants qui justifient leurs mauvais coups par ce gémissement : "C'est lui qui a commencé !" Or, aucun conflit adulte ne trouve sa genèse ailleurs. »
« La guerre est dans la nature humaine. »
« La littérature n'est absolument pas une démocratie et heureusement ! »
« A quoi serviraient les morts, sinon à aimer les vivants davantage ? »
« Nommer les choses, c'est leur enlever leur danger. »
« La volupté élève, quelqu'en soit la source. »
« Il est frappant de constater combien la laideur est toujours la plus forte. »
« Nul besoin d'être vaniteux pour avoir besoin, au moins une fois dans sa vie, de se sentir regardé avec admiration par quelqu'un d'intelligent. A fortiori si l'on approche de la vieillesse et que ce quelqu'un est jeune. »
« Même un être intelligent a besoin d'explication quand il est confronté à une pensée nouvelle et inconnue. »