« L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. »
« Délire laborieux et appauvrissant que de composer de vastes livres, de développer en cinq cent pages une idée que l'on peut très bien exposer oralement en quelques minutes. »
« On voudrait revenir à la page où l'on aime et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. »
« Les révoltes qui se manifestent par les armes, on peut les mater. Celles qui naissent et se propagent par l'esprit sont insaisissables. »
« Un ménage est bien accordé où les deux époux ressentent en même temps le même besoin de la querelle. »
« La pensée est une maladie particulière à quelques individus et qui ne se propagerait pas sans amener promptement la fin de l'espèce. »
« On voit que le vent ne sait pas lire quand il feuillette les pages d'un livre à l'envers. »
« Le beau est ce qui traverse impunément la sottise des âges. »
« Je suis très sincère sur moi-même dans ce livre. Je parle de ma première erreur à la page 850. »
« La mort ne change pas une vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page, texte enfin déchiffrable. »
« Il semble, pour un écrivain, que chaque page qu'il écrit doive être pour lui une nouvelle leçon dans l'art d'écrire. »
« Le chemin du savoir commence aussitôt qu'on a tourné la page. »
« Mieux vaut obéir sciemment à ses passions qu'avilir sa raison à les justifier. »
« Avoir besoin qu'on ait sans cesse besoin de nous, c'est presque tout l'amour. »