« Les gaulois n'ont pas changé. Leurs chefs détestent obéir. Mais ils adorent discuter. »
« Ce qu'il faut surtout pour la paix, c'est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c'est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas. »
« Vieille terre, rongée par les âges, rabotée de pluies et de tempêtes, épuisée de végétation, mais prête, indéfiniment, à produire ce qu'il faut pour que se succèdent les vivants! »
« Nous n'aurons de chance d'être nous-mêmes que si nous ne répudions aucune part de l'héritage ancestral. »
« Le succès de l'épreuve de la guerre, comme le bonheur dans la vie, n'existe que par comparaison. »
« Il n'y a de réussite qu'à partir de la vérité. »
« La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c'est une action pour un idéal à travers des réalités. »
« Le caractère, c'est d'abord de négliger d'être outragé ou abandonné par les siens. »
« S'il faut la force pour bâtir un Etat, l'effort guerrier ne vaut qu'en vertu d'une politique. »
« Je parle. Il le faut bien. L'action met les ardeurs en oeuvre. Mais c'est la parole qui les suscite. »
« En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l'homme. C'est l'homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer. »
« Les Français ne pensent qu'à bouffer et à augmenter leur niveau de vie. Le bifteck-pommes frites, c'est bon. La Quatre-chevaux, c'est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale. »
« J'ai entendu vos points de vue. Ils ne rencontrent pas les miens. La décision est prise à l'unanimité. »
« Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir. »