« N'aspire pas, ô mon âme, à la vie éternelle mais épuise le champ du possible. »
« La femme n'est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l'éternelle blessure de l'amour. »
« Il y a des êtres chez lesquels on sent la réalité du Christ tellement vivante qu'il n'est pas permis de douter. »
« Ce ne sont pas les êtres qui existent réellement, mais les idées. »
« L'amour, c'est le physique, c'est l'attrait charnel, c'est le plaisir reçu et donné, c'est la jouissance réciproque, c'est la réunion de deux êtres faits l'un pour l'autre. »
« Aucune récompense éternelle ne viendra nous pardonner d'avoir gâché l'aube. »
« Les êtres nous deviennent supportables dès que nous sommes sûrs de pouvoir les quitter. »
« C'est quand la grande action est accomplie qu'elle semble possible aux êtres du commun. »
« Le mal existe dans la pensée des êtres qui le désirent ou l'imaginent. »
« Les métaphysiciens, ces albinos de la pensée, les plus blêmes parmi les êtres pâles. »
« Les gens rient sournoisement de l'amour, ils en rêvent, ils disent le contraire, ils en ont peur, ils rôdent autour. »
« Un intellectuel c'est quelqu'un qui entre dans les bibliothèques publiques même quand il ne pleut pas. »
« Ce qui m'importe, c'est l'éternelle vivacité et non pas la vie éternelle. »
« La prudence exige qu'on ne s'entoure que d'êtres qui n'ont pas besoin de soi. »