« Être propre, c'est être en propre, être soi, clairement séparé de la souillure et du non-soi : se défaire de la saleté dessine la première frontière existentielle. »
« Dessiner, c'est mettre des patins à son imagination, c'est réinventer les choses, des objets, c'est parler et dire à travers des formes, des ombres. »
« Les étoiles sont lointaines mais leur lumière est chaude, elles effacent les ténèbres de la nuit et du cœur des hommes. »
« La bande dessinée, c'est comme le cinéma, même si c'est un cinéma de pauvres. »
« L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. A lui de choisir entre le royaume et les ténèbres. »
« L'enfant qui dessine va droit à l'essentiel. Il suit la perspective du cœur qui dessine ce qui n'est pas, pour mieux voir ce qui est. »
« L'amitié qui se lit sur les visages et dans les gestes devient comme une prairie dessinée par un rêve dans une longue nuit de solitude. »
« Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si petite soit-elle. »
« Baiser. Que de misères n'oublions-nous pas dans ces secondes de vertiges ! Et le châtiment, au sortit de ces enlacements, c'est le retour à la lucidité, le reflux du passé qui revient, de l'avenir qui se dessine. »
« Et tant que tu n'auras pas compris ce "meurs et deviens", tu ne seras qu'un hôte obscur sur la terre ténébreuse. »
« Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté. »
« On dessine toujours les éléphants plus petits que nature, mais les puces sont toujours plus grandes. »
« Il n'y a que dans les dessins animés que l'on voit des pingouins joyeux. »
« L'argot, c'est la langue des ténébreux. »