« Il y a une différence entre un bâtard et un enfant d'un second lit. Ne confondons pas un erratum et une variante. »
« L'année à venir n'existe pas. Nous ne possédons que le petit instant présent. »
« Il existe une heure de la soirée où la prairie va dire quelque chose. Elle ne le dit jamais. Peut-être le dit-elle infiniment et nous ne l'entendons plus, ou nous l'entendons, mais ce quelque chose est intraduisible comme une musique... »
« Les hommes ne s'attachent point à nous en raison des services que nous leur rendons, mais en raison de ceux qu'ils nous rendent. »
« Observer la démarche des plus belles Anglaises : on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons... »
« Gardons l'esprit libre, c'est l'unique quiétude, la vraie, la seule vraie. »
« La mort nous égale tous ; c'est où nous attendons les gens heureux : elle rabat leur joie et leur orgueil, et console par là ceux qui ne sont pas fortunés. »
« Rendons au rire son authentique signification ! Enlevons-le à ceux qui en font une raillerie sacrilège, frivole et mondaine ! »
« Nous avons si peu l'habitude de la bonté que nous la confondons, en général, avec l'idiotie. »
« Nous abordons le XXIème siècle avec des pouvoirs de démiurges et des instincts de primates. »
« Ce que nous demandons au cinéma, c'est ce que l'amour et la vie nous refusent, c'est le mystère, c'est le miracle. »
« Nous sommes un peu comme des éponges qui aspirons la vie sans le savoir et qui la rendons ensuite, transformée, sans connaître le travail d'alchimie qui s'est produit en nous. »
« Notre société dite de consommation est le plus grand dépressif qui soit. Robotisé, nous ne nous en rendons pas toujours compte. Nous n'en avons pas le temps. »
« Il y a des présences qui finissent par être plus douloureuses que certains abandons... »