« Quand vous voyagez à l'intérieur de vous-mêmes, les courants vous entraînent fatalement vers votre enfance et vous risquez fort de retrouver des souvenirs qui vous feront perdre le chemin du retour. »
« La mort, c'est la dernière étape de la douceur. La mort, c'est la douceur absolue. C'est le calme, le repos. C'est l'absence de mouvement et la paix. »
« C'est drôle ce besoin qu'ont les gens d'accuser les autres d'avoir gâché leur existence. Alors qu'ils y parviennent si bien eux-mêmes, sans l'aide de quiconque. »
« J'admire la gentillesse qui a pour origine la gentillesse ou l'amour. Mais connaissez-vous beaucoup de gens qui la pratiquent, cette gentillesse-là ? Dans l'immense majorité des cas, quand les humains sont gentils, c'est pour qu'on leur fiche la paix. »
« On ne manque de rien quand on n'aime rien. »
« ... La principale caractéristique de la gentillesse désintéressée est d'être méconnaissable, inconnaissable, invisible, insoupçonnable - car un bienfait qui dit son nom n'est jamais désintéressé. »
« Les adultes ont accès à mille sortes de voluptés, mais pour les enfançons, il n'y a que la gourmandise qui puisse ouvrir les portes de la délectation. »
« Les amis sont les meilleurs traîtres en puissance. »
« Si j'ai écrit ce moment, c'est parce qu'il était impossible à dire. L'écriture commence là où s'arrête la parole, et c'est un grand mystère que ce passage de l'indicible au dicible. »
« Le doute et la peur sont les auxiliaires des grandes initiatives. »
« Le temps est une invention du mouvement. Celui qui ne bouge pas ne voit pas le temps passer. »
« La parole émancipe. »
« Le silence est la plus belle preuve de l'amour. »
« La Parisienne est une légende, donc, elle existe plus que les autres femmes, et ce pour l'éternité. »