« Les Hommes sont transportés à travers les siècles par le ventre des femmes. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« La souffrance ne se partage pas, encore moins l'oubli que, par ténacité, on trouve parfois dedans. »
« Une tendresse ne se mesure vraiment qu'à l'étendue du sacrifice qu'elle peut inspirer. »
« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« La mort n'a qu'un instant, et la vie en a mille. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »
« Il vaut mieux insulter les morts qu'insulter les vivants, on ne risque pas de se ramasser une baffe. »