« C'est pas parce qu'on y voit double qu'à la fin on y voit mieux. »
« On n'a encore rien trouvé de mieux que la force pour résister à la violence. »
« La plupart des criminels tuent sans raison, leur violence s'exprime, voilà tout. »
« On ne sort jamais tout à fait indemne de ce à quoi on a échappé de peu. »
« Celui qui récompense plutôt le mal que le bien, est indigne de vivre tranquillement. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Les amours les plus durables naissent souvent de mouvements spontanés, et avoués, de répugnance et d'agressivité réciproques. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »