« Accablé de paresse et de mélancolie, - Je rêve dans un lit où je suis fagoté, - Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté - Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. »
« Les individus ne constituent une classe que pour autant qu'ils ont à soutenir une lutte commune contre une autre classe ; pour le reste, ils s'affrontent en ennemis dans la concurrence. »
« Je t'aime trop pour t'épouser. »
« Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre. »
« Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »
« L'histoire de l'industrie est le livre ouvert des facultés humaines. »
« Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous! »
« Le droit n'a pas davantage que la religion une histoire qui lui soit propre. »
« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. »
« Si l'argent, d'après Augier, vient au monde avec une tache naturelle de sang sur la joue, le capital naît dégouttant de sang et de boue des pieds à la tête. »
« Par son exploitation du marché mondial, la bourgeoisie a rendu cosmopolites la production et la consommation de tous les pays. »
« Ils (les rossignols) rendent le bruit même agréable au silence. »
« Etre radical, c'est prendre les choses par la racine. Et la racine de l'homme, c'est l'homme lui-même. »
« Une véritable révolution n'est possible que dans les périodes où ces deux facteurs - les forces productives modernes et les formes de production bourgeoises - entrent en conflit les unes avec les autres. »