« Le produit de la vigne est vin. Le vin nouveau est un enfant bruyant et potelé. Il chemine vers une adolescence vigoureuse, puis vers une maturité solide. Et avant de mourir, il connaît une vieillesse opulente et majestueuse. »
« Il n'y a pour la femme trompée de torture pire que l'idée du bonheur profond de sa rivale. »
« Si le sentiment religieux est une folie, parce que la preuve n'est pas à côté, l'amour est une folie, l'enthousiasme un délire, la sympathie une faiblesse, le dévouement un acte insensé. »
« Nous sommes des créatures tellement mobiles que les sentiments que nous feignons, nous finissons par les éprouver. »
« Il ne faut pas feindre d'exprimer ce que nous ne pouvons pas exprimer. »
« La pauvreté de la vie du corps entraîne celle de l'esprit. »
« L'ignorance s'accompagne de fanatisme et suscite le fanatisme. »
« L'unique garantie des citoyens contre l'arbitraire, c'est la publicité. »
« La Vérité est l'expression de l'Intelligence absolue... Le chemin de la Vérité est un exercice d'intelligence. »
« J'éprouve un charme inexprimable à marcher en aveugle au-devant de ce que je crains. »
« Ne cherchez pas en vous, en vous il n'y a rien ; cherchez dans l'autre qui est en face de vous. »
« Si la conquête de (la) liberté peut enivrer des esclaves, la jouissance de cette liberté forme des hommes dignes de la posséder. »
« A trop serrer son bonheur, on le broie. »
« J'ai remarqué qu'il fallait remercier les hommes le moins possible, parce que la reconnaissance qu'on leur témoigne les persuade aisément qu'ils en font trop. »