« On apprête le café de telle manière qu'il donne de l'esprit à ceux qui en prennent. »
« Il faut bien connaître les préjugés de son siècle, afin de ne les choquer pas trop, ni trop les suivre. »
« On se fie à un honnête homme, comme on se fie à un banquier riche. »
« On dit que l'homme est un animal sociable. Sur ce pied-là, il me paraît qu'un Français est plus homme qu'un autre, c'est l'homme par excellence; car il semble être fait uniquement pour la société. »
« Il n'est pas étonnant qu'on ait tant d'antipathie pour les gens qui s'estiment trop: c'est qu'il n'y a pas beaucoup de différence entre s'estimer beaucoup soi-même et mépriser beaucoup les autres. »
« L'effet des richesses d'un pays, c'est de mettre de l'ambition dans tous les cœurs. L'effet de la pauvreté est d'y faire naître le désespoir. La première s'irrite par le travail; l'autre se console par la paresse. »
« Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs: moins on pense, plus on parle. »
« Ce n'est point le corps des lois que je cherche, mais leur âme. »
« Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci. »
« J'ai toujours eu pour principe de ne faire jamais par autrui ce que je pouvais faire par moi-même. »
« Tous les maris sont laids. »
« Tous les vices politiques ne sont pas des vices moraux, et tous les vices moraux ne sont pas des vices politiques. »
« Il n'y a pas de mal plus grand, et des suites plus funestes, que la tolérance d'une tyrannie qui la perpétue dans l'avenir. »
« Lorsqu'on veut changer les moeurs et les manières, il ne faut pas les changer par les lois. »