« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« Le goût est la conscience du beau, comme la conscience est le goût du bon. »
« Broche - Instrument de cuisine que des femmes attachent à leur corsage. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« Si jamais j'ai des enfants, je ne demanderais qu'une chose: en être le père. »
« L'attendrissement est un sentiment agréable et entraînant comme la musique militaire. »
« Les femmes ne savent bien que ce qu'elles n'ont pas appris. »
« Le goût n'est que la conscience du beau, comme la conscience n'est que le goût du bon. »
« Ceux qui écrivent le français sans savoir leur langue n'en ont que plus de mérite. »
« Si j'étais né avant mon père, j'aurais pu être le sien. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« ... Ce qui compte, ce n'est pas ce que fait quelqu'un, c'est quelqu'un. Sa présence. »
« Les mots «faire l'amour» ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de «faire», matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot «amour», m'enchantait. »