« Il faut dire oui à sa liberté, mais tout dépend de ce que l'on imagine dans sa liberté. »
« Un journal est une longue lettre que l'auteur s'écrit à lui-même, et le plus étonnant est qu'il se donne à lui-même de ses propres nouvelles. »
« Et les gros albatros lourds, d'une teinte sale, avec leur air bête de mouton, avec leurs ailes rigides et immenses, fendant l'air, piaulant après nous. »
« Et si je chute, continue-t-il, je me relève et je vais quand même vers le Seigneur. »
« Dans le langage des jardiniers, les plantes crèvent, mais les roses meurent. »
« Tout est femme dans ce qu'on aime ; l'empire de l'amour ne connaît d'autres bornes que celles du plaisir. »
« Le plaisir tue en nous quelque chose. »
« Une vie humaine paraît presque toujours incomplète. Elle est comme un fragment isolé dans un long message dont elle ne nous livre qu'une faible partie, souvent indéchiffrable. »
« Une lettre écrite en français, sans fautes, surprend aujourd'hui comme une chose d'autrefois. »
« Si la littérature n'est pas pour le lecteur un répertoire de femmes fatales et de créatures de perdition, elle ne vaut pas qu'on s'en occupe. »
« Notre idée de l'immortalité, ce n'est guère que la permission pour quelques-uns de continuer à vieillir un peu une fois morts. »
« La plupart des hommes trahissent leur jeunesse. »
« La politique abaisse tout ce qu'elle touche, l'Eglise comme le reste. »
« C'est peut-être la plus grande consolation des opprimés que de se croire supérieurs à leurs tyrans. »