« La politique fait entre les princes ce que les tribunaux de la justice font entre les particuliers. Plusieurs faibles, ligués contre un puissant, lui imposent la nécessité de modérer son ambition et ses violences. »
« On se trompe souvent en estimant trop les hommes et presque jamais en les estimant trop peu. »
« Il faut apprendre à souffrir de soi comme des autres. »
« Quand on a beaucoup de lumière, on admire peu. Lorsque l'on en manque, de même. L'admiration marque le degré de nos connaissances, et prouve moins souvent la perfection des choses que l'imperfection de notre esprit. »
« Un homme qui digère mal, et qui est vorace, est peut-être une image assez fidèle du caractère d'esprit de la plupart des savants. »
« Nous payons pour les fautes de nos ancêtres et il me paraît normal qu'ils nous laissent de l'argent pour ça. »
« On ne s'amuse pas longtemps de l'esprit d'autrui. »
« Il y a des semences de bonté et de justice dans le cœur de l'homme, si l'intérêt propre y domine. »
« Où il y a de la grandeur, nous la sentons malgré nous. La gloire des conquérants a toujours été combattue; les peuples en ont toujours souffert, et ils l'ont toujours respectée. »
« Un autre défaut de la mauvaise poésie est d'allonger la prose, comme le caractère de la bonne est de l'abréger. »
« Ce que toute la raison ne peut faire, le temps et la paresse en viennent à bout. »
« La haine est plus vive que l'amitié, moins que la gloire. »
« L'activité naît d'une force inquiète; la paresse d'une impuissance paisible. »
« L'ambition ardente exile les plaisirs dès la jeunesse pour gouverner seule. »