« Si nous avions de temps en temps quelques instants pour nous arrêter, regarder les choses, les juger, nous ne pourrions que demander grâce, reculer, effarés, prendre la fuite. »
« Les idées pourrissent comme les fleurs et les gens. »
« Par le thé, l'Orient pénètre dans les salons bourgeois ; par le café, il pénètre dans les cerveaux. »
« Si nous devions et si nous étions capables de partager les souffrances de chacun, nous ne pourrions pas vivre. »
« Martyr, c'est pourrir un peu. »
« Lorsque vous priez, vous vous élevez pour rencontrer dans l'air ceux qui prient à cette même heure, et que, sauf en prière, vous ne pourriez rencontrer. »
« L'âge adulte, c'est de l'enfance pourrie. »
« La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas. »
« Quand nous avons soif, il nous semble que nous pourrions boire tout un océan : c'est la foi. Et quand nous nous mettons à boire, nous buvons un verre ou deux : c'est la science. »
« Nous ne sommes jamais très loin de ceux que nous détestons. Pour cette même raison, nous pourrions donc croire que nous ne serons jamais au plus près de ceux que nous aimons. »
« Mûrir ! mûrir ! - on durcit à de certaines places, on pourrit à d'autres ; on ne mûrit pas. »
« L'amour est une chose qui meurt. Une fois mort, il pourrit, mais peut servir à un nouvel amour. »
« Les révolutions coupent les têtes alors qu'il suffirait de changer les cerveaux. »
« Nous croyons de toute notre âme à la résurrection de la chair ; mais il faut que chaque être humain donne son consentement à cette vocation de pourrir. »