« Après la guerre, deux choix s'offraient à moi: finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d'avoir si bien guidé mon choix: je ne suis plus député! »
« Le chien lève vers vous des yeux implorants, le chat vous regarde de haut. Mais parlez-moi du cochon! Le cochon, lui, vous regarde droit dans les yeux, d'égal à égal. »
« S'excuser, c'est un peu comme essayer de redonner de l'allure à un manteau élimé avec une brosse usée. »
« La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain: elle attire l'attention sur ce qui ne va pas. »
« Pour justement détester la musique moderne, il faut la connaître. Ainsi, on pourra la détester plus intelligemment. Ou bien, sait-on jamais, l'apprécier. »
« Le secret de ma vitalité? Je n'ai dans le sang que des globules rouges: l'alcool a tué depuis belle lurette tous mes globules blancs. »
« Quand survient un malheur, il est tout à fait possible qu'il vous évite un malheur plus terrible encore. Et, quand vous commettez une erreur grave, elle peut vous être plus utile que la décision la mieux pesée. »
« Il n'y a aucun mal à changer d'avis, pourvu que ce soit dans le bon sens. »
« Le courage, c'est ce qu'il faut se lever et parler; le courage est aussi ce qu'il faut pour s'asseoir et écouter. »
« Nous avions à choisir (à Munich) entre le déshonneur et la guerre. Nous avons choisi le déshonneur et nous avons eu la guerre. »
« Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« La différence entre les jeunes et les vieux, c'est que les vieux ont beaucoup plus de souvenirs et beaucoup moins de mémoire ! »
« Les hommes sont comme les plantes : la douceur et le parfum du fruit proviennent du sol et de l'ensoleillement dont ils ont joui. »