« La poésie doit avoir pour but la vérité pratique. Elle énonce les rapports qui existent entre les premiers principes et les vérités secondaires de la vie. »
« On est sûr qu'une maison marche bien du jour où chacun de ceux qui y sont employés raconte à ses amis que c'est lui qui la fait marcher. »
« J'entends dans le lointain des cris prolongés de la douleur la plus poignante. »
« On appelle cahier des charges un volume destiné à définir une commande, dans lequel tout est prévu, sauf la bonne foi du vendeur. »
« Il est heureux que la proportion de gens intelligents soit faible ; si tous l'étaient, rien ne serait possible. »
« L'erreur est la légende douloureuse. »
« L'Anglais est un praticien qui n'a pas de théories ; l'Allemand, un théoricien qui applique ses théories ; le Français, un théoricien qui ne les applique pas : c'est ce qu'on appelle chez nous avoir du bon sens. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. Ce n'est pas un hommage volontaire. L'espoir ne consentirait pas à n'être qu'un hommage. »
« Nul raisonneur ne croit contre sa raison. »
« Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. »
« J'ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux épaules étroites, faire des actes stupides et nombreux, abrutir leur semblables, et pervertir les âmes par tous les moyens. Ils appellent les motifs de leurs actions: la gloire. »
« L'éléphant se laisse caresser. Le pou, non. »
« O pédérastes incompréhensibles, ce n'est pas moi qui lancerai des injures à votre grande dégradation; ce n'est pas moi qui viendrai jeter le mépris sur votre anus infundibuliforme. »
« Repoussez l'incrédulité: vous me ferez plaisir. »