« Si la famine vient, la suprême loi c'est le salut du peuple. »
« Deux personnes ne lisent pas un poème de la même manière, elles l'interprètent de façon différente, de sorte que le lecteur fait lui-même son oeuvre de création. »
« Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris. »
« Rien ne contribue plus à l'attachement mutuel que la faculté du divorce : un mari et une femme sont portés à soutenir patiemment les peines domestiques, sachant qu'ils sont maîtres de les faire finir. »
« Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. »
« La gêne du commandement fatiguera comme celle de l'obéissance. »
« La France n'a et n'aura jamais de plus mortels ennemis que les Français exilés. »
« L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. »
« L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples. »
« La mère et l'enfant s'entendent tel le mil et le sac. »
« Dans un mauvais roman policier, le coupable n'est jamais loin, c'est l'auteur. »
« On appelle comédie la tragédie envisagée d'un point de vue humoristique. »
« La vieillesse, c'est le temps où les anniversaires ne sont plus des fêtes. »
« Si Dieu était visible, l'athéisme deviendrait une foi. »