« Il est tombé pour nous le rideau merveilleux - Où du vrai monde erraient les fausses apparences, - La science a vaincu l'imposture des yeux, - L'homme a répudié les vaines espérances. »
« Le mariage n'est souvent qu'un échange de grognements réciproques durant le jour et de ronflements pendant la nuit. C'est de l'ennui à deux. »
« Nul ne peut se vanter de se passer des hommes. »
« Toute jeunesse vient des morts: - C'est dans une funèbre pâte - Que, toujours, sans lenteur ni hâte, - Une main pétrit les beaux corps - Tandis qu'une autre main les gâte. »
« Epouser une maîtresse, c'est mettre en hachis les restes d'un vieux gigot. »
« Ils tombent épuisés, la bataille était rude. - Près d'un fleuve, au hasard sur le dos, sur le flanc, - Ils gisent, engourdis par tant de lassitude - Qu'ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang. »
« Je suis le captif des mille êtres que j'aime. »
« J'ai toujours considéré une jeune veuve qui pleure son mari comme un bâton de bois vert qu'on a jeté en travers sur le feu: il pleure par un bout, quand le cœur est près de s'enflammer. »
« Le noir sied à son front poli. - Et par ce front le chagrin même - Est embelli. »
« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Les femmes mariée sont comme les serrures: toutes ont leurs pennes. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Ballon: Asticot jeté dans le Champs-de-Mars, pour y pêcher les Parisiens, le dimanche. »