« Nous sommes toujours quelque peu artificiels pour autrui. »
« La capote, c'est le soulier de vair de notre génération. On l'enfile quand on rencontre une inconnue, on danse toute la nuit, et puis on la balance. »
« Personne ne se souviendrait du bon Samaritain s'il n'avait eu que de bonnes intentions. Il avait aussi de l'argent. »
« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« Il est dans la nature des choses que tout homme ait pitié de lui-même. Mais aujourd'hui, il est temps d'avoir pitié de Dieu. »
« Les hommes devraient être comme des kleenex : doux, forts et jetables. »
« L'homme est toujours dans l'attente de l'avenir, affligé qu'il est de cette effroyable notion du temps. Les animaux se connaissent point de lendemain, Dieu non plus : l'éternité est sans lendemain. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« Il y a un adage qui dit qu'on fait du mal à ceux qu'on aime, mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal. »
« La pitié peut s'éprouver, mais non s'accepter. »
« Celui qui s'avilit le plus dans le phénomène de la confidence, c'est précisément celui qui la reçoit. »
« L'attendrissement est un sentiment agréable et entraînant comme la musique militaire. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« Un jour où l'on est très satisfait de soi est un jour où l'on a pas été paresseux. »