« C'est de l'intérieur de soi que vient la défaite. Dans le monde extérieur il n'y a pas de défaite. La nature, le ciel, la nuit, la pluie, les vents ne sont qu'un long triomphe aveugle. »
« Passer de la passion à l'amour est une ordalie. »
« L'amour, c'est d'abord aimer follement l'odeur de l'autre. »
« Lire et être curieux, c'est la même chose. »
« Les vivants ne sont pas des ombres. Ce sont peut-être des morts enveloppés de vêtements et qui brillent. »
« Je n'ai d'amis que celles ou ceux qui s'oublient en parlant. Ils pensent à nu. »
« Que recherchez-vous, Monsieur, dans la musique ? Je cherche les regrets et les pleurs. »
« Je ne pense pas qu'il faille passer sa vie à attendre des semaines de quatre jeudis pour sombrer tout à coup dans l'éternel jeudi de l'éternelle semaine où il n'y aura plus de semaines et où il n'y aura plus de jeudis. »
« J'ai écrit parce que c'était la seule façon de parler en se taisant. »
« L'amour est une folie de l'échange. »
« Il y a dans lire une attente qui ne cherche pas à aboutir. Lire c'est errer. »
« Il y a un désir de ne pas savoir. Il y a une extase de l'ignorance. »
« La stupeur convient au désir. Le désir ne peut naître qu'en s'en délivrant peu à peu, et non point en en étant délivré. »
« Il vaut mieux vivre qu'avoir une existence sociale intense. »