« Vous ne sauriez apporter dans cet ouvrage (le Commentaire sur Corneille) trop de soin, d'exactitude et même de minutie. »
« Parmi nos poëtes modernes, Voltaire a, comme Corneille, le rare avantage d'offrir souvent de ces vers heureux qui appartiennent au poëte, et qui sont comme sa signature. »
« Je vois, par ce que vous me mandez, que nous ne tarderons pas à voir le Corneille (le Commentaire); n'oubliez pas de le louer beaucoup quand il est sublime, et, quand il est rabâcheur, faites-le sentir sans le dire. »
« N'oubliez pas d'insister plus que vous ne faites dans votre épître, sur la protection qu'on accordait aux persécuteurs de Corneille, et sur l'oubli profond où sont tombées toutes les infamies qu'on imprimait contre lui. »
« Les victimes de Racine sont elles-mêmes plus cruelles que les bourreaux de Corneille. »
« Corneille plus répandu aurait été plus loué, mais n'eût jamais fait Polyeucte. »
« Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont. »
« Fontenelle, neveu très zélé du grand Corneille, et que d'ailleurs Racine avait outragé, nous a laissé un parallèle entre ces deux grands hommes, où il met son oncle fort au-dessus de son ennemi. »
« Pour peu que Corneille soit justifiable par des raisons telles quelles, dans les endroits où vous l'attaquez, vous êtes sûr d'avoir contre vous les pédants. »
« Un courtisan accrédité est un homme considérable; Corneille était un grand homme; on dit: de grands talents et un rang considérable. »
« Ne critiquez Corneille que lorsque vous aurez deux fois raison. »
« Il est certain que, dans une de ses notes sur Longin, Despréaux semble préférer assez ouvertement Racine à Corneille. »