« Les enfants portent mon enfance. Je les aime pour cela. Pour ce qu'ils font réapparaître: les cris dans les vagues, la sieste sur la plage, les yeux vers le ciel, cette grande solitude. »
« Mon père dit que les morts sont de plus en plus présents au fur et à mesure de la vie, comme le manque, comme la tristesse; on ne se remet jamais de la mort des siens; la vie est aussi faite des absents qui brûlent les cœurs. »
« L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition. »
« Écrire, c'est unir la vie intérieure à la vie extérieure. C'est attendre longtemps, sans avoir peur, avant de pouvoir lier l'histoire du monde à son histoire. »
« Écrire est un acte. Le livre est le résultat d'une liaison, d'un désir, d'un rapport. Il s'agit de sexualité. »
« Le temps viendra où vous croirez que tout est fini. C'est alors que tout commencera. »
« La meilleure des chose est d'apprendre. L'argent peut être perdu ou volé, la santé et la force faire défaut, mais ce que vous avez appris est votre à jamais. »
« Chacun doit aménager son esprit comme on meuble une maison. Si votre vie est froide et vide, ne vous en prenez qu'à vous-même. »
« Aventure est juste un nom romantique pour problème. »
« C'est triste un enfant qui ne peut parler d'un père héros... »
« Sans ambition il n'y a pas de talent. »
« Il fallait se réjouir, or il n'y avait pas de joie. Mais les pendules aussi marchent sans joie, et la pluie tombe sans joie et cependant quelle stabilité. »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté. »