« Les Allemands prennent un morceau de verbe, le placent ici, comme un piquet, puis se saisissent de l'autre morceau, le plantent bien plus loin, comme un autre piquet, et, entre ces deux limites, ils entassent de l'allemand. »
« Une puce ne peut pas piquer une locomotive, mais elle peut rendre fou le machiniste. »
« Il y a dans la mise en scène d'un bon repas autre chose que l'exercice d'un code mondain; il rôde autour de la table une vague pulsion scopique: on regarde (on guette?) sur l'autre les effets de la nourriture. »
« La fidélité conjugale, une terrible démangeaison avec défense de se gratter. »
« Dis-moi de quoi tu te piques et je te dirai ce que tu n'es pas. »
« La délinquance est toujours juvénile. Comme l'acné. Les jeunes grattent leur acné et délinquent à tout va. »
« Un moustique peut piquer et faire se cabrer un cheval, mais l'un demeure un insecte et l'autre est toujours un cheval. »
« Honte typique de la petite enfance: au lieu de tirer orgueil de sa plus grande exigence, la vivre comme une coupable singularité, puisque l'idéal consiste à se montrer semblable aux individus de son âge. »
« Il est plus facile de se gratter le cul que le cœur. »
« Internet c'est comme une chambre forte qui aurait une porte de secours grillagée. Je n'ai pas besoin de marteau-piqueur ni de bombe atomique pour y entrer. Il me suffit de passer par la porte. »
« Les mouches et les taons piquent avant le mauvais temps. »
« Il y a peu de passions constantes; il y en a beaucoup de sincères: cela a toujours été ainsi. Mais les hommes se piquent d'être constants ou indifférents, selon la mode, qui excède toujours la nature. »
« Ta mère est tellement bête qu'elle croit que le racisme est une épreuve olympique! »
« Quand la démangeaison d'écrire saisit un homme, rien ne peut le guérir que le grattement de la plume. »