« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Ce que tu as reçu de tes ancêtres, acquiers-le, pour le posséder. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Nos disparus ont, dans une grande partie, fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. »
« Dans la guerre moderne, le vainqueur est celui qui consent à jeter l'argent par les fenêtres. »
« Si l'on veut vivre d'une vie humaine extérieure et retentissante, il ne faut ouvrir que quelques fenêtres de son cerveau, et laisser fermées les autres. »
« Les discours ressemblent aux courses cyclistes qui se gagnent dans les derniers mètres. »
« Tant qu'on peut se parer de son propre mérite, on n'emprunte pas celui de ses ancêtres. »
« Une vie sans amour humain peut se concevoir - par exemple chez les religieux et les prêtres... Traditionnels. Une vie sans amitié serait horriblement désertique. »
« Ne sait-on pas que la morale est pour les prêtres ce que l'hygiène est pour les médecins ? »
« Il y a eu plus de crimes perpétrés au nom de l'Amour qu'au nom de la haine, qui a pourtant plus mauvaise presse. »
« Quand nous rions, nous nous vidons et le vent passe en nous, remuant portes et fenêtres, introduisant en nous la nuit du vent. »