Françoise Lefèvre, née le 22 novembre 1942 à Paris, est une écrivaine française découverte par l'éditeur Jean-Jacques Pauvert.
« Une seule phrase compte dans un livre, et il n'est pas donné à celui qui écrit de savoir laquelle. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Rien n'est acquis. Tout est à refaire. »
« Il faudrait écrire sans jamais penser qu'on sera lue ou alors par des êtres dotés d'une immense compassion et qui vous pardonneront d'user votre vie à restituer l'impalpable traversée des heures, des minutes, des secondes. Autant dire rien. »
« On voudrait avoir ce courage des oiseaux en hiver. »
« Ecrire c'est une autre façon de prier. C'est espérer que les mots protègeront ceux qu'on aime. »
« Ecrire, c'est risquer un pas vers la mort. Mais c'est aussi sentir que la résurrection vous brûle les »
« La reconnaissance posthume d'un alpiniste ou d'un écrivain a quelque chose à voir avec les glaces éternelles. »
« Fermer les yeux, c'est rendre grâce. »
« Ecrire c'est traverser une saison qui n'est sur aucun calendrier. »
« Commencer un livre, ce sont les ténèbres à traverser. Pis encore, c'est un voyage au pays des morts. »
« Si on n'y prend garde, les souvenirs finissent aussi par vous perdre. »
« Aucune page, jamais, ne vaudra le regard d'un enfant qui vous attend. »