« Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème. »
« Les peuples bien gouvernés sont en général des peuples qui pensent peu. »
« Au cours des siècles, l'histoire des peuples n'est qu'une leçon de mutuelle tolérance. »
« La nature des peuples est d'abord cruelle, puis sévère, puis clémente, puis délicate et, pour en finir, dissolue. »
« Le poème n'est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier. »
« La parole se fait poème. »
« Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples : ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots. Aucun ne s'intéresse aux moutons. »
« Il est plus facile d'écrire un mauvais poème que d'en comprendre un bon. »
« Les peuples passent, les trônes s'écroulent, l'église demeure. »
« Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef. »
« La supériorité des occidentaux tient, en dernière analyse, au capitalisme, c'est-à-dire à la longue accumulation de l'épargne. C'est l'absence de capitaux qui rend les peuples sujets. »
« Le mariage est l'union de deux personnes, une qui oublie toujours les anniversaires, l'autre jamais. »
« Il n'y a pas d'union plus confortable que d'être mari et femme. »
« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »