« Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. »
« Un empire fondé sur les armes a besoin de se soutenir par les armes. »
« La gêne du commandement fatiguera comme celle de l'obéissance. »
« La France n'a et n'aura jamais de plus mortels ennemis que les Français exilés. »
« Les femmes sont magiques... Alors je suis devenu magicien. »
« L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. »
« Oui, l'amour fait mal : comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. »
« Ce qui est révoltant dans la guerre, c'est qu'elle prive l'homme de son combat individuel. »
« L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples. »
« Autrefois on cherchait des armées pour les mener combattre dans un pays. A présent on cherche des pays pour y mener combattre des armées. »
« La justice consiste à mesurer la peine et la faute, et l'extrême justice est une injure. »
« Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. »
« Tu es belle, si belle que te regarder est une souffrance. »
« Ils ont donné aux pères une grande autorité sur leurs enfants. Rien ne soulage plus les magistrats ; rien ne dégarnit plus les tribunaux ; rien, enfin, ne répand plus de tranquillité dans un état. »