« Pourquoi les situations heureuses sont-elles passagères ? Qu'ont-elles de plus fragile que les autres ? »
« Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. »
« Il est aussi absurde de pleurer sur le temps où on ne sera plus, qu'il le serait de déplorer celui où l'on n'était pas encore. »
« Le poète, l'artiste, l'écrivain, n'est trop souvent que celui qui sait rendre : il ne garde rien. »
« Pourquoi les hommes ont-ils peur de la mort, alors que l'on meurt toutes les nuits ? »
« La solitude est mauvaise pour l'homme. C'est un état de malheur. »
« L'ennui, c'est la vérité à l'état pur. »
« Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ? »
« Tout métier utile au public n'est-il pas honnête ? »
« Si on n'était fidèle qu'à ceux qui le méritent, on ne le serait même pas à soi-même. »
« Beaucoup de pourquoi au malheur, pas de pourquoi au bonheur. »
« Je ne sais pas pourquoi, mais un percepteur est toujours mal perçu. »
« La mort est affreuse quand on est dénué de tout ce qui peut nous consoler en cet état. »
« La bouse de la vache est plus utile que les dogmes : on peut en faire de l'engrais. »